Particulièrement nombreux au Nigeria, au Niger, dans le nord du Cameroun, au Mali, au Sénégal, en Mauritanie et en Guinée, ils sont également présents au Tchad, en Gambie, en Guinée-Bissau, en Sierra Leone, au Ghana, en Côte d’Ivoire et au Togo. Ils sont souvent minoritaires, à l’exception de la Guinée, où ils représentent la communauté la plus importante avec 32 pour-cent de la population.

La majorité de ses membres sont musulmans, avec seulement quelques baha’is. Leur dispersion et leur mobilité ont facilité les échanges et l’accouplement avec d’autres populations subsahariennes. Les Peuls ont une forme. À cet égard, les gens ont discuté de leur identité, et cette identité n’est pas seulement liée à la langue peule (polarité ou langue fullerd). Dans tous les cas, ils ont plusieurs groupes.

Au Nigeria, lors du recensement de 1963, ils représentaient 8,6 % de la population, dont environ 30 % de la population de l’Etat de Kano, 10 % de l’Etat du Nord-Est et 15 % de l’Etat du Centre-Nord . En Guinée-Conakry et Guinée-Bissau, une proportion importante de la population est Peule. Au Tchad, la population peule autochtone est estimée à environ 250 000 personnes. On distingue traditionnellement les groupes pastoraux, nomades et « païens », dits Peuls « rouges », des Peuls sédentaires et islamisés, dits Peuls « noirs », qui prirent la tête des guerres saintes au XIXe siècle qui aboutirent à la naissance d’États, comme l’imamat du Fouta-Toro , l’empire du Macina ou l’empire de Sokoto .
Il y a également des communautés importantes au Mali surtout dans la région du Macina, ainsi que dans le nord du Burkina Faso . On distingue ainsi chez les Peuls nomades les Seedoobe , les Djelgobe et surtout les Toleebe . Les Peuls Wodaabe , sont notamment connus pour la fête de la beauté du Geerewol . On en recense aussi au Tchad, dans le nord du Nigeria, au Niger, au Sierra Leone, en Gambie, en Guinée-Bissau et dans le nord du Cameroun , toujours dans la partie sahélienne de ces pays, là où la vie pastorale est possible.

Ils descendent jusqu’à la côte du golfe de Guinée avec leurs troupeaux, aussi bien à Abidjan qu’à Cotonou et dans la région du centre du Togo. Des Peuls, sous le nom de Fellata, se sont établis au Soudan, sur le chemin du pèlerinage à la Mecque.
Notes et références
Revenir plus haut en :Jacques Leclerc, « « Répartition des Peuls d'Afrique » dans L'aménagement linguistique dans le monde, » sur axl.cefan.ulaval.ca
Atlas des minorités dans le monde, 2008 / Cartes de la répartition géographique des Peuls, Roland breton, 2008
Revenir plus haut en : Abel Moumé Etia, Le Foulbé du Nord-Cameroun, Bergerac, impr. de H. Trillaud, 1948, 22 p.
(en) CIA World Factbook, Guinea
Danièle Kintz, « Archétypes politiques peuls », Journal des Africanistes, vol. 55, no 1, 1985, p. 93–104 (DOI 10.3406/jafr.1985.2089,], consulté le 3 décembre 2020)
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